EN BREF
En France, on recense près de 70 000 nouveaux cas de cancer de la prostate par an. C’est un cancer qui est diagnostiqué de plus en plus précocement grâce au dépistage par toucher rectal et au dosage du PSA (Prostate Specific Antigen), améliorant de fait son pronostic. Au stade localisé, la prise en charge du cancer de la prostate peut se faire par chirurgie (prostatectomie totale), par radiothérapie externe ou par curiethérapie. La prise en charge dépend du stade d’évolution de la maladie et de paramètres propres au patient, tels que son âge et ses comorbidités.
Chaque année, environ 50 000 hommes sont diagnostiqués d’un cancer de la prostate en France. L’amélioration du pronostic de la maladie est liée à l’amélioration des modalités de prise en charge ainsi qu’à des diagnostics plus précoces du fait du dépistage par dosage du PSA (Prostate Specific Antigen) et toucher rectal.
Au stade localisé, la prise en charge du cancer de la prostate peut se faire par chirurgie (prostatectomie totale), par radiothérapie externe ou par curiethérapie, ces trois modalités donnant des résultats excellents et équivalents. L’ensemble de ces traitements ont un objectif curatif, c’est-à-dire de guérir le patient de son cancer. Le choix dépendra du type de cancer (et surtout de son agressivité), de l’âge du patient, de ses comorbidités ainsi que des souhaits du patient.
La radiothérapie et la curiethérapie auront pour but de détruire les cellules tumorales sans nécessité de retirer la prostate chirurgicalement. L’irradiation se fera néanmoins sur l’ensemble de la glande prostatique car les foyers de cancers sont souvent multiples au sein de la prostate, ainsi que sur toute ou partie des vésicules séminales qui peuvent être envahies. Les aires ganglionnaires pelviennes seront parfois également irradiées (à une dose inférieure à celle délivrée à la prostate) si le risque d’atteinte des ganglions est jugé élevé par l’oncologue-radiothérapeute.
La radiothérapie pourra aussi être utilisée après une chirurgie en cas de récidive (augmentation du PSA) après une chirurgie. Dans ce cas, l’irradiation intéressera la loge de prostatectomie, c’est-à-dire la zone initiale où se trouvait la prostate car il s’agit souvent d’un site privilégié de récidive après chirurgie.