Radiothérapie : Effets secondaires à long terme et toxicité

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EN BREF

Les complications dites tardives sont caractérisées par leur délai d’apparition (entre 3 mois et jusqu’à 3 ans après la fin de la radiothérapie) et leur caractère non réversible. Ces complications sont très difficiles à prévoir et concernent très peu de patient. On estime que 5 à 10% des patients développeront des complications tardives.

Les toxicités tardives de la radiothérapie surviennent plus de 3 mois après la radiothérapie et peuvent apparaître plusieurs années après. Elles peuvent toucher tous les tissus ou organes. Ces effets indésirables sont rares et imprévisibles, et cela même si l’oncologue radiothérapeute cherchera toujours à les prévenir lors de la validation du plan dosimétrique initial en respectant les contraintes de doses délivrées aux organes à risque. A l’inverse des effets secondaires aigus, leur prise en charge est souvent compliquée et incertaine.

Le mécanisme impliqué est souvent une rétraction des tissus qu’on appelle fibrose et qui implique un trouble de la vascularisation. Au niveau cutané, cela donne une peau cartonnée avec parfois des douleurs. Au niveau pulmonaire, cette fibrose entraîne un trouble de la ventilation du segment concerné avec possible répercussion sur l’état respiratoire du patient. Au niveau vésical (cystite radique), cela peut entraîner des troubles de la miction avec présence de sang dans les urines. Au niveau digestif cela peut entraîner des troubles digestifs avec parfois obstruction au niveau de l’intestin ou présence de sang dans les selles en cas de rectite radique.

Les effets secondaires tardifs peuvent aussi se révéler par une nécrose (destruction des tissus), particulièrement au niveau cérébral (ou la différence entre une radionécrose et une progression de lésions tumorales cérébrales est souvent compliquée) ou au niveau de la mâchoire dans les irradiations ORL (ostéoradionécrose). 

Radiothérapie et fievre

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Team NovaGray

NovaGray développe des tests de tolérance à la radiothérapie à destination des patients traités pour un cancer du sein ou de la prostate. La mission de NovaGray est d'œuvrer à la personnalisation des traitements en évaluant la sensibilité individuelle de chaque patient avant le démarrage de la radiothérapie. La technologie NovaGray a fait l’objet de validations cliniques prospectives multicentriques. Les tests NovaGray sont recommandés par la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO).