EN BREF
Avant d’implanter les sources radioactives, il va y avoir un repérage de la zone à traiter par scanner, IRM ou échographie. Ensuite, le vecteur, qui va servir de support à la matière radioactive, est mis en place sous anesthésie locale ou régionale. La suite du traitement va dépendre du type de curiethérapie et du débit de dose mais se déroule généralement entre une et plusieurs séances.
Avant le début de la curiethérapie, la dose, la source (substance radioactive) et le nombre de séances seront choisis par votre médecin oncologue-radiothérapeute. En fonction du type d’implantation de la source, une imagerie médicale pourra être nécessaire, comme un scanner, une IRM, ou une échographie qui seront utilisés pour effectuer la dosimétrie.
La première étape consiste à mettre en place le support, également appelé vecteur, des sources radioactives. Une anesthésie générale ou locorégionale pourra être nécessaire, comme lors d’une intervention chirurgicale, afin d’implanter le matériel en toute sécurité et sans douleur.
La suite du traitement dépend de la technique et du débit de la curiethérapie, qui peut être réalisée à haut débit, à bas débit de dose ou bas débit pulsé. Cela va influencer la durée du traitement et le nombre de séances d’irradiation. En effet, par exemple dans le cadre d’une curiethérapie à débit pulsé, la source est appliquée au contact de la zone tumorale pendant 2 à 5 jours en continu avec alternance entre pulses émettant les rayons et phases de repos. Cela nécessite une hospitalisation dans une chambre isolée et avec des murs en plomb. Dans le cadre d‘une curiethérapie à haut débit de dose, une forte dose est appliquée pendant une durée très courte (quelques minutes), ne nécessitant pas d’hospitalisation. Selon les protocoles, ces séances peuvent être répétées une à deux fois par semaine.